Joie dans l'adversité grâce à la carte
- Restoration Burundi
- 27 nov.
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Au centre de santé de Burara, dans la commune de Busoni, province de Kirundo, Annociatte Uwimana, malgré la maladie de son enfant, arborait un sourire radieux, reflet de la joie qu'elle ressentait en attendant les résultats des analyses. Ce qui la réjouissait : elle n'avait déboursé que 800 francs suisses pour la consultation et les analyses, et attendait les résultats pour obtenir les médicaments correspondant à cette même somme. Son enfant avait de la fièvre, des maux de gorge et de ventre, et refusait de s'alimenter. Ce n'était pas la première fois que l'enfant présentait ces symptômes.
Elle avait été soignée dans un autre centre de santé où sa douleur avait été soulagée, mais sans guérison complète. Elle s'est donc rendue dans ce nouveau centre, qu'elle juge meilleur. « Les tarifs sont de seulement 800 francs pour un enfant, 700 francs pour les personnes atteintes de maladies chroniques et 500 francs pour les adultes, et tous les services sont pris en charge, quel que soit leur coût. Même si le coût total des opérations dépasse 100 000 francs, le tarif reste inchangé pour les personnes munies d'une carte d'assurance maladie », a déclaré Issa Barutwanayo, directeur du centre de santé de Burara. Annociatte, l'une des bénéficiaires des cartes d'assurance maladie distribuées par Restauration Burundi, est ravie. Ses quatre enfants tombent souvent malades, mais elle n'a plus de difficultés à les faire soigner.
« J'ai utilisé cette carte d'assurance maladie plus de six fois au cours des six derniers mois. Je suis profondément reconnaissant. Que Dieu bénisse abondamment ceux qui nous ont fourni cette carte. Nous prions pour qu'il leur permette de la renouveler à son expiration. »
Actuellement, 5 000 personnes bénéficient de cartes d’assurance maladie fournies par Restauration Burundi en partenariat avec Glo dans la province de Cibitoke, commune de Rugombo, et dans la province de Kirundo, communes de Busoni et Bugabira. Cette initiative, menée en collaboration avec les autorités locales, cible les personnes âgées de 60 ans et plus, les rapatriés, les Pygmées, les mères célibataires et les personnes à très faibles revenus. La plupart de nos bénéficiaires gagnent leur vie en travaillant pour autrui, avec un salaire de 2 000 à 3 000 F par jour. Ils vivent au jour le jour et une journée de travail manquée les empêche de se nourrir.



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