Rendement exceptionnel
- Restoration Burundi
- 27 nov.
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Restoration Burundi cible les familles qui peinent à accéder aux besoins fondamentaux afin de les autonomiser et de favoriser leur développement global. Les familles sont regroupées en cellules de développement, et Restoration Burundi gère 11 cellules à travers le pays. Celle-ci se trouve à Kabamba, et voici Mariam, sa présidente.
Avant la restauration du Burundi, ce dernier les avait aidés à louer des terres à labourer et leur avait fourni des semences de tomates, de haricots, de soja et de maïs. Grâce à d'abondantes récoltes de tomates et de maïs, ils ont pu nourrir leurs familles et louer d'autres propriétés sans solliciter l'aide de Restobu. Avec un capital de 300 000 florins, ils ont cultivé du riz, récolté fin août, à l'approche de la rentrée scolaire. La plupart des membres ont de jeunes enfants scolarisés, et certains ont dû quitter l'école faute de fournitures scolaires et à cause de la faim. À l'approche de la rentrée, de nombreux parents s'inquiètent de pouvoir envoyer leurs enfants à l'école avec tout le matériel nécessaire. Cependant, cette année, la situation a changé pour les membres de cette cellule. La récolte de riz, immédiatement vendue et partagée entre eux, a permis à ces familles d'acheter des fournitures scolaires pour leurs enfants.
« Nous avons loué le terrain pour 300 000 bif et nous avons travaillé dur pour désherber. Dieu nous a bénis. Après la récolte, nous avons récolté 1 460 000 bif. Nous avons pu acheter les cahiers et les uniformes de nos enfants, et nous les avons reçus. Ce que vous avez fait est vraiment formidable. Nous avons eu des uniformes, des cahiers… Que le Seigneur vous bénisse abondamment. Nous vous remercions infiniment pour tout ce que vous avez fait pour nous », a déclaré Mariam, la présidente de la cellule, debout près du champ où le riz avait été récolté.
Pascal, membre de la cellule, a quatre enfants. Il a pu acheter des fournitures scolaires pour eux. « Au moment de la rentrée, c'était un vrai problème. On ne trouvait ni cahiers ni uniformes. Mais après la récolte du riz, ça a été une aubaine : les enfants sont venus chercher des cahiers et des uniformes. Ça nous a beaucoup aidés et on est très reconnaissants. On était vraiment ravis. On remercie infiniment ceux qui ont fait ça pour nous », a commenté Anitha, l'épouse de Pascal. Pascal, qui a aussi reçu un lapin, est aux anges. Il a de grands espoirs pour lui : « Dans quelques jours, il m'aidera à trouver de l'engrais, il se reproduira et je pourrai acheter des vêtements pour mes enfants et les miens. » La cellule de Kabamba ne s'est pas arrêtée là : elle a aussi cultivé des arachides et du maïs.
Avec un capital de 350 000 bif, ils espèrent de bonnes récoltes. « Nous avons également loué cette propriété et planté du maïs et des arachides. Nous avons utilisé un capital de 350 000 bif. Nous pensons que si Dieu nous bénit, nous aurons une récolte d'une valeur de 800 000 bif et le maïs d'environ 400 000 bif », a commenté Mariam en inspectant les plantations de la cellule dont elle est la présidente. La fierté de Restoration Burundi est de voir ces familles, qui auparavant n'avaient pas accès aux besoins essentiels, atteindre un niveau de vie leur permettant de satisfaire au moins ces besoins fondamentaux. C'est un long chemin à parcourir pour des familles qui manquent de presque tout. Cependant, Restobu s'engage à les accompagner pour améliorer leurs conditions de vie.



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